Il était une fois la naissance d’un petit garçon appelé Charles Perrault. Ce qu’aimait par-dessus tout cet enfant, c’était les histoires. Il en racontait du soir au matin à ses frères, à ses sœurs, à son précepteur, aux servantes et à toute personne disposée à l’écouter. Il contait toutes sortes d’histoires : des histoires de chevaliers, des histoires d’amour qui finissent mal en général, des histoires sanguinolentes, des histoires sans queue ni tête, bref toutes sortes d’histoires… Mais sa préférée était celle de Tatiana.
Tatiana, fille d’un consul romain, était belle et gracile (comme se doivent d’être les héroïnes d’histoires…). Elle était douce et dotée d’une grande bonté (même commentaire si elle est violente et méchante, ça marcherait moins bien). Dans la vie, elle exerçait le métier de chrétienne. Elle ne pouvait pas le faire au vu et au su de tout le monde car, à cette époque, l’empereur était un tyran qui ne voulait pas que ce métier soit officialisé (Bon, là, même remarque mais dans l’autre sens, un empereur juste et compréhensif, ça fait pas vraiment méchant). Elle était heureuse malgré son secret. Mais un jour, elle fut dénoncée et le méchant empereur la condamna aux pires sévices. Tout d’abord, elle fut suspendue à une potence. Puis son corps fut labouré (au premier sens du terme) avec des peignes de fer. (Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais là je vois un agriculteur à casquette sur son tracteur qui se détourne et s’adressant à Tatiana lui dit « Oh pardon, je t’avais pas vu ». Cependant, son calvaire ne s’arrêta pas là. Le bourreau s’approcha alors d’elle, une tondeuse à la main et il lui… tondit les cheveux (que voulez-vous faire d’autre avec une tondeuse…). L’outrage fut total (a priori, à l’époque, une fille sans cheveux c’était comme une télé sans télécommande : inconcevable). C’est alors qu’un prince arriva et la sauva…
Ah ah ! Vous y avez cru mais non c’est pas ça la suite ! C’est alors qu’on la décapita. On l’enterra en vitesse, vite fait, bien fait car l’empereur n’avait pas que ça à faire. En effet il devait se rendre le jour même au mariage de Louis XIV avec Mme de Maintenon. Et ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants…
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