Oh my god ! Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Christian Louboutin !!! Cette journée devrait être fériée au nom de la gloire et de la création à la française. Je m’en vais direct écrire une lettre au président pour lui soumettre mon idée. Ce qui m’attriste le plus, c’est que je sais que certains de mes lecteurs ne connaissent pas ce génie des temps modernes. Je veux pas les blâmer ou les culpabiliser : s’ils ne lisent pas les magazines de mode, ils ont une bonne excuse de ne pas le connaître. Je le reconnais, on ne trouve pas ses boutiques à tous les coins de rue. Mais il faut vraiment le connaitre. Cet homme, il aurait rencontré Cendrillon, il lui aurait fabriqué ses chaussures de vair (et non pas en verre comme veut nous le faire croire Disney ; vous iriez vous balader dehors avec des bouteilles aux pieds ???) et je vous promets que, même pour un prince charmant, elle ne l’aurait pas perdu sa chaussure !

Bon, changeons de rayon et souhaitons une bonne fête aux Raymond. Le dicton du jour est : « S’il gèle à la Saint-Raymond, l’hiver est encore long. ». Alors oui,  comme chaque année il reste 72 jours avant le 21 mars (73 jours les années bissextiles). C’est pas vraiment pertinent comme dicton… Heureusement, l’histoire du Saint homme est beaucoup plus intéressante. Laissez-moi vous conter la légende de Saint Raymond, ou plutôt la leyenda de San Raymundo en version originale. San Raymundo, envoyé d’office par le roi d’Espagne aux Baléares, avait une très forte envie d’aller faire la fête à Barcelone. Mais le roi lui dit « Eh oh ! T’as déjà Ibiza pour t’amuser, t’as pas besoin de Barcelone ! ». Et du coup, il interdit à tout marin de prendre San Raymundo à bord de son bateau ou de lui louer une barque. Mais San Raymundo avait vraiment envie d’aller s’éclater à las Ramblas. Il ne se démonta pas, étendit sa cape de dominicain sur l’eau et flotta (car comme chacun le sait, les capes de dominicains flottent parfaitement). Il releva un côté de sa cape, qu’il maintint avec son bâton, et créa alors une voile. Puis il se rendit à une vitesse incroyable jusqu’à Barcelone, la soif se faisant sentir. Et depuis, c’est le saint patron des véliplanchistes.

Moment ludique, je vous donne un indice et vous retrouvez le Raymond célèbre qui se cache derrière :

  • Un géomètre (réponse Raymond Poincaré)
  • Une volaille qui coute chère (réponse Raymond Poulidor)
  • Un contradicteur (réponse Raymond Queneau que si ? )

Mais ce n’est pas tout. Aujourd’hui, c’est surtout la Fête de la quenouille.