Aujourd’hui, il s’agit de la journée internationale contre l’excision ET de la journée sans téléphone mobile. Le rapport entre les deux semble évident, la difficulté d’être coupé de son appendice. Qui est capable de se séparer de son téléphone pendant 24h ? Serions nous capables de nous fixer des rendez-vous plus précis que : on se retrouve à Paris vers 19h-20h. Ne serions-nous pas trop frustrés de ne pas pouvoir partager avec la planète entière un truc que l’on a trouvé vraiment drôle ? Que ferions-nous dans les transports en commun ? Un livre ? C’est un truc avec du papier, non ? Ne serions-nous pas ulcérés d’avoir à attendre de rentrer chez soi pour lire : messages, mails, tweets et autres ? Notre corps ne le supporterait probablement pas. C’est ce qu’on appelle communément la nomophobie (no mobile-phone phobie).

Aujourd’hui, nous souhaitons une bonne fête à un prénom franco-français : Gaston. Il s’agit pourtant d’un prénom germanique et ça s’écrivait Vaast à la base. Oui, on connait bien mal Gaston.

Que sait-on de Gaston ? Qu’il a son téléphon qui son… Ce qui implique qu’il ne va pas suivre la journée sans téléphone mobile. Quoi d’autre ? Qu’il fait des gaffes… Comme tout un chacun. Et enfin, que ce prénom m’a traumatisée quand j’étais petite car il voulait tuer la bête alors qu’elle était gentille la bête et qu’elle était amoureuse de la Belle et qu’il ne fallait pas la tuer parce qu’elle allait rester sous sa forme de bête sinon… (merci Disney…). Gaston est comme nous, il fait des gaffes, il subit l’influence des médias (oui les films animés sont un médium) et il ne peut pas se séparer de son téléphone. On est tous des Gaston…

Et comme on est tous des Amand et des fans de Dorothée, ça tombe plutôt bien puisqu’on peut aussi leur souhaiter leurs fêtes. Au rayon anniversaires, nous nous arrêterons sur François Truffaut (non il n’est pas pépiniériste), Axl Rose (lui non plus), Bob Marley (lui c’est probable). Nous soulignerons qu’il y a pile un an qui sépare la naissance du roi du reggae et Christine Boutin… ah ! Toute une génération !