Allez, on chausse ses baskets et on démarre en petites foulées… Et c’est parti pour un footing avec Alexis (à qui nous souhaitons une bonne fête). Il est quand même sympa Alexis. Habitué à cet exercice matinal, tous les 100m il s’arrête pour nous attendre car franchement, avant l’heure du thé, on ne sert à rien. Ça tombe bien, son nom signifie « secourable » et au cours de ce footing, il va en faire toute la démonstration : « Tu ne devrais pas parler pendant que tu cours ! », « Le mieux pour courir, c’est de lever les pieds. », « Pour faire passer le point de côté, respire profondément ! », ou encore « Attention, tu devrais accélérer, il y a un chien (méchant et baveux) qui essaie de te rattraper. ». Après cette heure de torture, nous saluons Alexis, très pressés de le quitter. Nos adieux se sont perdus au son de ses derniers conseils : «  Bois de l’eau, étire-toi, marche un peu… » Ahhhhhhhhhhh Laisse-moi tranquille !

Nous avons donc changé d’activité. La voile, c’est plus calme. Nous avons demandé le concours d’un maître en la matière : Antoine (à qui nous souhaitons aussi une bonne fête). Antoine, c’est le spécialiste du voilier, de l’Atol et des cheveux abimés par le sel. Le problème de ce sport réside dans la préparation préalable. Enfiler les bottes et le ciré, passe encore. Mais l’apprentissage des termes nautiques… ça, c’est pas facile. Par exemple, le barbotin ce n’est pas un enfant en train de patauger. Entre le vocabulaire des actions à faire, du bateau en lui-même et les expressions de marins, on s’y perd.

A « Attrape la bôme » il y a eu une incompréhension entre Antoine et moi. Effectivement, j’ai cru que c’était le moment où il fallait se protéger du soleil et je me suis mis du baume solaire… Passeresse, artimon, rocambeau, safran, radar, sonar, il y a même un foc à bord d’un bateau !

Le sport, c’est pas vraiment pour nous… Nous nous contenterons de souhaiter un bon anniversaire à tous ces sportifs : Mickael Jordan, Philippe Candeloro, David Douillet, Raphael Ibanez et Paris Hilton. Si, le shopping messieurs, c’est aussi un sport…

(Toute cette éphéméride est écrite à la première personne du pluriel, c’est fait exprès. Je voulais juste être moins seule face à mon incompétence !)