Adieu ! Aujourd’hui la Provence est à l’honneur… Alors on ne va pas rentrer dans les clichés méridionaux du genre la lavande, le petit jaune et la sardine qui a bouché le port de Marseille mais on va tout de même faire un détour par le boulodrome.

Tout d’abord, il s’agit de la Saint Marius. Et là, on comprend beaucoup mieux pourquoi j’ai placé cette éphéméride sous le signe de la bouillabaisse. Tout ça c’est bien évidemment lié à la trilogie Marseillaise de Marcel Pagnol dans laquelle Marius est un des personnages principaux. Cela dit je n’explique toujours pas le succès de cette histoire… Marius c’est quand même un mariole pas doué à la base. Si un jour il avait plu de la soupe, il aurait été le seul avec une fourchette. En bref, c’est l’histoire d’un couple qui a fait Pâques avant les Rameaux. Lui il voulait partir en voyage, il en a fait tout un pataquès, et au final il s’en va sans savoir que sa Fanny est en enceinte. Fanny qui est un peu coucourde mais bien brave, se marie à Panisse (vieux, moche mais riche) afin que le môme ait quand même un père. Evidemment, Marius revient peu de temps après, son envie de grand air lui a passé. Mais c’est trop tard, adieu fils, femme et cochons. Bon là il se passe du temps et Panisse, qui était plus près de La Pomme que de Saint-Marcel, ne tarda pas à mourir. Un jour, le fils prodigue apprend qui est son vrai père. Le minot, naturellement, part voir son géniteur et après de grands discours il trouve son père cool. Il fait alors tout pour que Marius reconquière Fanny. Et Marius peut enfin embrasser Fanny…

Bref, que de temps perdu et que de pages écrites pour un final qui se veut du type « tout ça pour ça… ». Bon, j’arrête de maronner. Après tout je n’ai pas la carrure pour critiquer un auteur aussi connu.

Enfin notre détour provençal nous conduit tout droit à l’anniversaire de Paul Cézanne qui fête aujourd’hui ses 182 ans. Bon allez, je vous laisse je dois aller changer l’eau aux olives. Adessias !