Aujourd’hui pas de fête à souhaiter… il s’agit de la Conversion de Saint Paul. Ne faites pas comme moi, lisez bien conversion et pas conversation. La conversation de Saint Paul pourrait être célébrée, personnellement, cela ne me choquerais pas. Mais le bonhomme a probablement parlé chaque jour durant toute sa vie. Cela impliquerait que tous les jours nous souhaitions la conversation de Saint Paul. Le calendrier et les éphémérides s’en trouveraient bien amoindris tout de même.

C’est ce jour précisément, où personne n’a de fête à souhaiter, que de nombreuses reines ont décidé de naître. Ainsi naquirent un 25 janvier : Anne de Bretagne (Reine de France, de Sicile, des Romains, de Jérusalem et des Chapeaux-ronds),  Charlène de Monaco (Princesse de Monaco, de Château-Porcien et Dame de Matignon entre autres…) et Clara Morgane (Reine de l’esbroufe, du calembour et de la galipette).

N’oublions pas cette chère Marie-Antoinette qui avant de manger de la brioche eut à subir « l’affaire du collier de la Reine », histoire qui débuta un 25 janvier. Bon, puisque vous insistez, je vais vous la raconter. Nous sommes en 1785. Un froid glacial règne sur la capitale. Le prince-cardinal Louis de Rohan est inquiet. Sa vie dissolue lui a valu d’être écarté de la vie politique française. La pugnace Marie-Antoinette, l’a elle-même mis a l’écart. Comment se racheter et retrouver les bonnes grâces de la Reine ? Se présente alors une certaine Madame de la Motte qui lui souffle à l’oreille cette idée : « Mon bon seigneur, il existe à Paris un collier d’une grande beauté, que nul ne peut acheter. Même la Reine, qui n’a pas encore perdu la tête, a refusé de payer un tel prix pour lui. ».  Il se rend donc chez le joaillier afin d’acheter ce collier et d’en faire cadeau à la Reine. Il le paye en quatre fois sans frais. Puis il remet le collier à Madame de la Motte qui sera en charge de le transmettre à la Reine. C’était une bonne idée mais il aurait peut-être fallu éviter de remettre le collier à une escroc… Bref, scandale, pas de collier, les créanciers sur le dos… Une bien belle affaire.

Enfin Sao Paolo fête ses 467 ans, alors : Parabens Sao Paulo !